Expositions passées

Le Centre des arts La petite église d'Edmundston est fier d'annoncer l'ouverture prochaine de l'exposition exceptionnelle « L'hiver en courtepointes », présentée par la Guilde de courtepointes Edmundston. Cette exposition unique se tiendra du 12 février au 22 mars 2024, le vernissage aura lieu le 15 février à 17 h. 

Fondée en 2013, la Guilde compte soixante-douze membres, du Nouveau-Brunswick, du Québec et des États-Unis. La Guilde souhaite faire découvrir et échanger sur les techniques de création de la courtepointe traditionnelle, contemporaine et artistique. Les rencontres mensuelles permettent d’informer les membres des événements relatifs à la courtepointe, le partage d’idées, de patrons et de techniques. Sous forme Montrer et raconter, les membres présentent les courtepointes confectionnées. La Guilde offre des ateliers et des retraites de création. Elle contribue aussi à la communauté en confectionnant des courtepointes qui sont remises à des organismes de charité.  

Cette exposition présente des œuvres en courtepointes de membres de la Guilde qui ont relevé le Défi de la vice-présidente.  Les membres ont été invités à créer leur œuvre en suivant des consignes précises. La courtepointe devait avoir comme thème l’hiver. Le blanc, le bleu et le gris argenté devaient dominer l’exécution du projet, complété en ajoutant de l’embellissement, une technique utilisée dans la fabrication de courtepointes.  Une quinzaine de femmes ont relevé le défi et vous présentent les résultats de leurs créations.  

Nous invitons chaleureusement la communauté d'Edmundston et des environs à venir découvrir cette exposition fascinante et à rencontrer les artistes de la Guilde lors du vernissage. C'est une occasion idéale pour explorer la richesse de l'art de la courtepointe et pour s'inspirer des histoires tissées dans chaque création. 

Date et heure du vernissage : jeudi 15 février 2024, à 17 h à 19 h 
Durée de l'exposition : 12 février - 22 mars 2024 
Lieu : Centre des arts La petite église d'Edmundston 

En 2018, j’ai débuté le travail d’une série d’œuvres intitulée « Infiltration ». Chacun des petits tableaux créés dans cette série contient de minuscules créatures que j’ai nommées humanoïdes. Le fond de chacun des tableaux est peint en vert éclatant pour exprimer la vivacité des petits personnages. Cette couleur donne un effet vibrant à l'ensemble de l'exposition. Ces humanoïdes. Petites créatures ressemblant aux humains, se sont infiltrés dans une demeure. Les résidents, les ayant trouvés sympathiques, les ont hébergés. Ils étaient loin de se douter qu'ils vivraient une invasion de ces personnages insolites.

Les humanoïdes ne connaissent pas la vie à l'intérieur d'une maison ni l'utilisation des appareils ménagers. Ils explorent ces nouveautés, parfois à leurs dépens. C'est ainsi que le grabuge commence. Les résidents de la maison trouvent que les visiteurs dépassent les bornes. De plus, les humanoïdes s'étant multipliés deviennent de vraies petites pestes. Les hôtes n'éprouvent plus de pitié pour ces créatures envahissantes et essaient de les éliminer par toutes sortes de moyens.

J’ai fait usage d'objets trouvés ou récupérés pour aboutir à mes créations. Les personnages sont faits de porcelaine synthétique non cuite et d'argile polymère cuite au four de cuisine. Une couche de peinture aquarelle les colore, et du matte médium protège cette teinte. Des petites billes de verre collées à l'époxy font les yeux.

Causerie : jeudi 24 novembre de 16h30 à 17h30
Vernissage : jeudi 24 novembre de 17 h à 19 h

Entrée gratuite!

LOUISE LEBLANC est une artiste-peintre non-figurative originaire de Shediac-Bridge-Bridge au Nouveau-Brunswick. Avec un intérêt pour la couleur et le mouvement, et guidée par son instinct et sa curiosité, elle aime relever de nouveaux défis avec différents médiums, supports et outils, et ainsi découvrir de nouvelles avenues pour avancer. Optimiste de nature, sa passion pour les couleurs vives et intenses, se reflète dans ses toiles et la liberté dans sa gestuelle recherche la symbiose couleur-mouvement

La démarche artistique
Par l’entremise de l’exposition « DESSINER AVEC LES ENFANTS », elle explore les rapports qui existent entre sa peinture et les dessins réalisés par les jeunes. Son intention est d’élaborer un lien tangible entre son œuvre et celle des enfants, et de souligner la capacité humaine à partager une vision sensible du monde par l’entremise du processus de création artistique. En observant le produit résultant d’un tel exercice, on se rend compte qu’il s’agit d’un scénario se manifestant depuis le début de l’art et qui proclame une vérité irréfutable : les artistes, en créant, partagent leurs idées et s’influencent les uns les autres.

La démarche particulière de LOUISE LEBLANC consiste à choisir un dessin d’enfant créé dans un cadre de liberté totale d’expression. Elle s’inspire de l’œuvre produite pour construire son propre tableau, cherchant à capter l’essence vitale du dessin d’origine. Elle effectue une manœuvre stimulée par le trait expressif de l’élève, et s’engage à réinterpréter l’œuvre par le biais de sa stratégie de peintre et de son propre bagage culturel. S’opère alors une situation à double sens, où l’artiste unit les nuances de l’innocence enfantine à son propre style pictural.

LOUISE LEBLANC pratique une gestuelle où la mise en contexte de sa peinture, organisée et structurée dans son ensemble, évoque la manière spontanée dont s’expriment les enfants par des moyens directs et sans scrupules. Il s’impose alors une réinterprétation voulue de la part de l’artiste, qui s’engage à établir un rapport visuel cohérent entre sa propre démarche et celle des jeunes. Ce rapport devient évident lorsque les réalisations d’artiste sont accompagnées des dessins respectifs lui ayant servi d’inspiration. Cette juxtaposition effectue un lien visuel direct entre deux différents domaines de création connexes et complémentaires.

Outre la production par LOUISE LEBLANC de peintures achevées et autonomes, cette démonstration souligne l’exubérance des jeunes créateurs constamment à la recherche de nouvelles façons d’exprimer leur monde par des moyens visuels alliés à une pure joie de vivre.

« DESSINER AVEC LES ENFANTS » est mon projet de création qui vise à faire découvrir aux spectateurs, l’échange d’idées avec les enfants ; par leurs dessins et mon interprétation artistique, le projet a mené à la réalisation de cette œuvre qui établit une conversation ludique et visuelle entre l’enfant et l’adulte. Je vous souhaite de visiter cette exposition avec un émerveillement d’enfant!
- LOUISE LEBLANC

Le samedi 22 octobre de 17 h à 19 h au Centre Jean-Daigle aura lieu le vernissage de l’œuvre d’art public « Puissance des nombres » en compagnie de l'artiste GUYLAINE CYR.

Issue de la politique municipale d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement, l’œuvre a été installée au Centre Jean-Daigle juste avant la pandémie et sera enfin présentée par l’artiste aux citoyens d’Edmundston.

Présenté dans le cadre du festival d’art actuel « Les Humanoïdes » du 6 au 22 octobre prochains à Edmundston. Créé en 2020 en réponse à la fermeture temporaire des lieux culturels, le festival a pour objectif de faciliter l’accès à l’art, d’enrichir le paysage urbain, d’encourager les échanges humains et de célébrer les différences. Toute la population est invitée. Entrée gratuite.
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Guylaine Cyr a étudé les arts et joaillerie au Collège de Design et Métiers d’Arts du Nouveau-Brunswick (NBCCD) à Fredericton et au Kootenay School of the Arts à Nelson en Colombie-Britannique, ou elle a appris les techniques de base en ferronnerie d’art et en sculpture, coulées de bronze et d’aluminium. Elle a obtenu son diplôme d'études professionnelles (DEP) en soudage-montage à La Pocatière. Elle est reconnue pour ses oeuvres publiques installées en permanence à travers le Nouveau Brunswick.

www.guylainecyr.com

CORNU COPIÆ consiste en une installation d'œuvres sculpturales hybrides qui explorent notre relation avec l'objet en contexte de surconsommation. Elle pose un regard critique sur l'évolution de ce rapport qui unit l'humain consommateur et le produit de consommation, et s'attarde aux nombreux paradoxes qui marquent ce rapport à un niveau de consommation dépassant celui du besoin utile ou nécessaire.

Démesure et surcharge caractérisent cette exposition et rappellent cet équilibre qu'est venu récemment fragiliser l'apparition de la covid-19 et que des chercheurs ont mis en corrélation avec notre mode de vie. L'humain qui se protège à coups de glyphosate des plantes jugées nuisibles est devenu à son tour espèce invasive par le biais de son empreinte écologique.

Considérant que ce phénomène découle d'un système capitaliste et patriarcal qui tire les ficelles d'une société axée sur l'image, l’artiste privilégie une esthétique anarchique, créée à l’aide d’agencements incongrus de matériaux fragmentés en rupture avec leur contexte original.

SYLVIE PILOTE tient à remercier le Conseil des arts du Nouveau-Brunswick pour son soutien.

Installation et art textile + Projet Passep'Art

L'entrée est gratuite!

- VERNISSAGE : jeudi 16 juin de 17 h à 19 h – Centre des arts (82, chemin Canada)
- CAUSERIE : samedi 30 juillet de 10 h à 11 h – Place de l’artisan (45, rue Victoria)

BIOGRAPHIE
Depuis 1996, l’artiste thérapeute habite Kedgwick, au cœur des Appalaches. Son expérience artistique montre un certain rapprochement avec l’art thérapie. Elle encourage le processus créatif en favorisant une approche corporelle. Elle pratique le vitrail, le mandala, le journal avec l’alliage du dessin et de l’écriture ainsi que le dessin guidé bilatéral pour le trauma. Il s’agit de suivre ces trois étapes dans l’épreuve du trauma: établir la sécurité, le calme et la stabilité en soi et dans son environnement, accepter les souvenirs traumatisants afin d’apprécier comment nous avons survécu et intégré pour avancer.

DÉMARCHE ARTISTIQUE
L’artiste marque les tissus avec des plantes locales et des minéraux pour ensuite broder avec des fils qu’elle teint naturellement. Elle redonne vie à de vieux vêtements afin d’unir les différentes parties de nous qui sont fragmentées, qui se défendent, qui se protègent, qui cherchent à plaire et qui demandent à co-exister avec un soi unifié. Ses œuvres textiles contiennent l’héritage au féminin du trauma intergénérationnel. Ces œuvres sont une invitation à être et à vivre dans son corps afin de retrouver la sagesse intérieure.

Peinture abstraite

Entrée gratuite!

Au ballet kaléidoscopique de la lumière, de la couleur et du mouvement s'ouvrent des perspectives imaginaires foisonnantes de vie. Des vies sous formes de paysages urbains, champêtres, sous-marins, nocturnes, télescopiques et combien d'autres encore, qui, sous le doigté de l'artiste, révèlent des univers fantasmagoriques où chaque parcelle de ce monde se transforme en véritable exaltation de la beauté.

« Au fil des années, mon approche de création change et évolue par l’essai de différents moyens et avec de nouveaux outils d’improvisation. La peinture me guide, elle prend charge et elle vit. Dans les derniers mois, avec cette pandémie, certaines de mes créations ont vu le jour, dont la création de distanciation. La peinture se distancie des autres couleurs, de tout ce qui entoure ce parchemin évoquant une démarche de distanciation. »

Steven Scott Fyfe habite à Saint-Lambert, QC..

Entrée gratuite!

VÉRONIQUE OUELLET BOUCHARD, artiste autodidacte, est née à Edmundston et est celle derrière les créations de V-Ro’s Art. Passionnée par le dessin et la peinture depuis son plus jeune âge, elle se nourrit de la beauté et de l’espoir derrière toute œuvre abstraite. Au pinceau, elle s’inspire par les couleurs, les mouvements et les textures afin de créer des toiles qui parlent d’elles-mêmes.

LOUISE GIROUX habite à Saint-Basile, au Nouveau-Brunswick. Depuis plus de 20 ans, elle s’inspire de scènes rurales, d’objets du quotidien et de personnages qu’elle interprète sur toile. Le dessin au fusain a été son premier coup de foudre. Elle a par la suite ajouté l’huile et en fut séduite. Sa palette harmonieuse, ses solides compositions et la douceur du geste sont ce qui la caractérisent.

Originaire d’Edmundston, GENEVIÈVE VIOLETTE complète en 2010 un Baccalauréat en arts visuels (concentration en photographie et estampe) de l’Université de Moncton. À la suite de ses études, elle décroche en 2011 une bourse de création du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick pour son projet intitulé Le Purgatoire (Purgatory as Purification). Depuis ce temps, elle développe, parallèlement, son entreprise de photographie Geneviève Violette Photography.

Causerie et séance de dédicace : samedi 11 juin de 10 h à 11 h 30

L’exposition « Transgressions d’un dessinateur de BD » vise à mettre en relief les particularités d’une bande dessinée et d’un croquis en les juxtaposant afin de briser la monotonie.

Pour ce faire, ROLAND DAIGLE utilise des illustrations de sa bande dessinée, « Alerte à Richibouctou », et ses « croquis du jour ». D’ailleurs, à chaque matin, le bédéiste s’attarde à la conception sur sa tablette électronique de son « croquis du jour ». Des dessins qui n’ont pour raison que de plaire à l’œil, sans suivre de règles précises. Ses croquis se basent souvent sur des thèmes utilisés en bande dessinée, mais n’ont pas d’histoire continue, ce qui donne à l’observateur la possibilité d’utiliser son imagination pour les interpréter.

À l’inverse, les illustrations tirées de sa bande dessinée « Alerte à Richibouctou » sont plus étudiées et rigides. Elles ont d’ailleurs nécessité deux ans de travail. Des scènes d’abord dessinées au crayon ont été refaites digitalement pour arriver au produit final. Le bédéiste a adapté son style afin d’être plus conceptuel dans son trait et son intention.

« Chaque case fut dessinée et redessinée maintes fois. Parfois j’ai dû utiliser des centaines de calques »

Pour ROLAND DAIGLE, la bande dessinée est une forme d’art qui peut encourager la fierté de la langue française et des héros acadiens de tous les jours.

« Tels des individus évoluant en société, les cellules juxtaposées communiquent entre elles et coexistent en créant des liens intimes qui rendent la vie possible dans une symbiose organique. » Nicole Haché

« Autobiographie collective » a été créée lors d’une résidence de création interculturelle qui réunissait les communautés autochtones, francophones et anglophones du Nouveau-Brunswick.

NICOLE HACHÉ a été à la rencontre des gens et elle a documenté, à l’aide de photographies, plusieurs individus dans chacune de ces communautés. L’installation témoigne du savoir de Nicole Haché et de sa sensibilité face aux relations interpersonnelles et à l’importance d’une symbiose collective.

Œuvrant autrefois comme technologiste en laboratoire médical, NICOLE HACHÉ conjugue l’histologie à une démarche artistique qui entrelace le savoir et la créativité.  Elle croit que pour assurer un bon fonctionnement en société, les interactions sont nécessaires, et chacune d’entre elles influence quotidiennement la personne que nous devenons, tout comme nos cellules qui interagissent entre elles pour assurer l’activité du corps humain.

Son installation célèbre la diversité, et permet une réflexion vis-à-vis l’importance du rôle de chacun dans la communauté.